LES GRANDS MOMENTS DU SPORT GARDOIS...LE RUGBY CLUB NÎMOIS 1990/91 VU PAR SON CAPITAINE BERNARD VIVIES
« Tu te rends compte qu’aujourd’hui le RCN jouerait la coupe d’Europe ».... C’est avec ses mots que Bernard Vivies le demi d’ouverture de l’époque à commencé notre entrevue quand je l’ai eu au téléphone. Et oui, on est dans la saison 1990/1991 et le rugby club nîmois du capitaine Vivies, dans la physionomie d’un championnat actuel, serait qualifié pour une coupe d’Europe. Car au début de cette décennie, le club nîmois est une place forte du championnat de France de rugby. Vice champion de France du groupe B trois ans auparavant, il faut le grand Stade Toulousain en 8e de finale l’année d’avant pour stopper sa marche en avant. Dans son effectif, il y a pléthores d’internationaux en place ou en devenir. Le capitaine Bernard Vivies donc, Marc Andrieu, Hervé Chabowski, Jerome Bianchi, Thierry Devergie et Hervé Guiraud qui le deviendra un peu plus tard. « Oui c’est la plus belle équipe de l’histoire du RCN en terme de résultats » ajoute Bernard Vivies. Et ce dernier avant de parler de la saison en elle même tient à rendre hommage au président Louis Gagnière qui avait construit cette équipe non pas à coup de Francs (et oui pour les plus jeunes lecteurs l’euro n’existait pas encore) mais en proposant à ses joueurs de sacrés boulots. Des beaux boulots!! Vivies qui sera le capitaine de cette équipe pendant 3 ans était lui commercial chez Perrier. D’autres l’étaient chez Éminence. A ce moment là, il n’y avais pas beaucoup d’argent dans le rugby mais ce sport pouvait être un sacré vecteur de promotion sociale.
Au moment où débute cette saison 1990/1991, on ne parle pas de Top14 comme aujourd’hui. Ce sont 80 équipes réparties en 16 poules de 5 qui vont de disputer le tant convoité Bouclier de Brennus. La deuxième phase est une phase de poule ou l’on retrouve 5 poules de 8 équipes. Seuls les 3 premiers de chaque poule et le meilleur 4e sont qualifiés pour les 8e. Les partenaires de Bernard Vivies terminent 2e derrière le CA Begles d’un certain demi de mêlé nommé Bernard Laporte et d’un pack d’avant surnommé La Tortue Beglaise composé de Serge Simon, de Vincent Moscato et de Philippe Gimbert, qui deviendra champion de France. « On est la seule équipe à avoir battu les béglais. Et on l’avait fait à Kaufmann » se souvient Bernard Vivies. « On avait terminé devant le CA Brive ou débutait un certain Alain Penaud et l’USAP qui allait se qualifier en tant que meilleur 4e ».
En 8e alors que « le club de mon coeur le SU Agen, duquel j’arrivais, n’était pas qualifié, Vivies se souvient de 2 matchs très serrés face au Biarritz de la légende Serge Blanco qui jouera la finale du championnat la saison d’après. Après une défaite 13/10 au pays basque, les nîmois s’imposent à Kaufmann 18/12 et se qualifient pour les quarts de finale. Mais l’affrontement face au voisin heraultais tourne au cauchemar avec une défaite 30/17. « Le score est lourd, on a mal emballé ce match. On a été pris par l’évènement. Notre début de match est catastrophique face à une belle équipe ou on trouve les frères Camberabero, Gilles et Didier, qui ne s’inclinera que d’un point en demi face au futur champion de France Béglais » me raconte Bernard Vivies. Le RCN venait de laisser passer sa chance, elle ne se représentera plus... L’année d’après, les nîmois s’inclinent en 16e de finale face au futur champion de France Toulonnais. Va s’en suivre une lente descente jusqu’à la fédérale 2 mais ça c’est une autre histoire....
Au moment où débute cette saison 1990/1991, on ne parle pas de Top14 comme aujourd’hui. Ce sont 80 équipes réparties en 16 poules de 5 qui vont de disputer le tant convoité Bouclier de Brennus. La deuxième phase est une phase de poule ou l’on retrouve 5 poules de 8 équipes. Seuls les 3 premiers de chaque poule et le meilleur 4e sont qualifiés pour les 8e. Les partenaires de Bernard Vivies terminent 2e derrière le CA Begles d’un certain demi de mêlé nommé Bernard Laporte et d’un pack d’avant surnommé La Tortue Beglaise composé de Serge Simon, de Vincent Moscato et de Philippe Gimbert, qui deviendra champion de France. « On est la seule équipe à avoir battu les béglais. Et on l’avait fait à Kaufmann » se souvient Bernard Vivies. « On avait terminé devant le CA Brive ou débutait un certain Alain Penaud et l’USAP qui allait se qualifier en tant que meilleur 4e ».
En 8e alors que « le club de mon coeur le SU Agen, duquel j’arrivais, n’était pas qualifié, Vivies se souvient de 2 matchs très serrés face au Biarritz de la légende Serge Blanco qui jouera la finale du championnat la saison d’après. Après une défaite 13/10 au pays basque, les nîmois s’imposent à Kaufmann 18/12 et se qualifient pour les quarts de finale. Mais l’affrontement face au voisin heraultais tourne au cauchemar avec une défaite 30/17. « Le score est lourd, on a mal emballé ce match. On a été pris par l’évènement. Notre début de match est catastrophique face à une belle équipe ou on trouve les frères Camberabero, Gilles et Didier, qui ne s’inclinera que d’un point en demi face au futur champion de France Béglais » me raconte Bernard Vivies. Le RCN venait de laisser passer sa chance, elle ne se représentera plus... L’année d’après, les nîmois s’inclinent en 16e de finale face au futur champion de France Toulonnais. Va s’en suivre une lente descente jusqu’à la fédérale 2 mais ça c’est une autre histoire....
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