LES GRANDS MOMENTS DU SPORT GARDOIS, L'OAC TIENT TÈTE AU GRAND BORDEAUX...JOSÉ PASQUALETTI NOUS RACONTE

On est en 1987, les 26 mai et 2 juin pour être précis. L'Olympique d'Alès vient d'écrire une des plus belle page de son histoire...Pourtant le club alésien, bien classé en D2, ne verra pas le Parc des Princes et la finale de la coupe de France mais les partenaires du Capitaine José Pasqualetti sont passés tout prêt d'un authentique exploit face à une équipe qui va régner sans partage sur le football français cette année la.
Le parcours pour arriver a ce 26 mai 1987 a juste la été quasi parfait. Manosque 3/1 en 32e de finale, Thonon club de D2 1/0 et 0/0 en 16e, le FC Tours jouant lui aussi dans la même division 3/1 0/1 en 8e et le RC Strasbourg 2/0 et 0/1 ont été écarté. Le tirage des demi finales a donné aux cévenols les Girondins de Bordeaux, leader de D1, et sa pléthore de stars. L'équipe des frères Vujovic, de Jean Tigana, du buteur Philippe Fargeon, de Dominique Dropsy, de José Touré, de Jean Marc Ferreri et du Vauverdois René Girard. Et une équipe entraînée par un certain Aimé Jacquet et présidée par le sulfureux Claude Bez.
Mais José Pasqualetti, le capitaine de ce groupe cévenol extraordinaire se souvient. "On faisait une belle saison en saison D2 cette année la, qui suivait de belles saisons avant que je ne revienne et notamment une place de barragiste la saison d'avant. Avec mon épouse, on était revenu de Beziers (ou je jouais) pour voir un match et on avait trouvé une effervescence. Cette génération 1987 a continué cette belle dynamique."
Quand je lui demande ce que Léonce Lavagne leur avait dit avant cette double confrontation, José me répond "je ne me rappelle pas ce que Léonce à pu nous dire. Il n'y avait pas trop de causerie d'avant match comme cela est le cas maintenant. Léonce aimait le jeu, la rigueur. Il nous a surement répété de respecter l'organisation du jeu et de se faire plaisir face à un cador. C'était extraordinaire pour l'OAC, pour la ville d'Alès."
José se rappelle alors "Ce fut un grand moment de plaisir. Voir le vieux stade Pibarot plein à craquer (17000 supporters ce soir la). Des grillages avaient été rajouté, des chaises aussi. Il y avait des gens sur les toits. Quand on fait ce métier, cette communion est magnifique à vivre. La communion avec le public, le partage, l'amour, le respect sont des choses qui n'ont pas de prix!!!"
L'OAC va alors tenir tête au grand Bordeaux. Éliminés en demi finale sans être battu. Grace à 6 minutes de folie et deux buts de Martinez et Cabanel aux 79e et 85e minutes qui pntuent un dernier quart d'heure de folie, les alésiens arrachent un nul qui préservent leurs chances avant le match retour. Même si les chances sont minces car depuis son entrée dans cette coupe de France, les girondins otn été impériaux chez eux passant 3 buts au RC Paris (D1), Gueugnon (D2) et au Losc (D1) et 2 à Monaco (D1) et ' Marseille en finale quelques jours après ces deux demi finales. Oui mais voila, les alésiens ne lâchent rien et les Sence, Cristol, Cabanel, Zago et autre DallOglio qui composent la défense gardoise en gironde ne cèdent pas.
José se remémore "Des regrets oui, au match retour notament ou j'ai une balle de but sur un centre d'Amouyal. Mon pied a tremblé". Alès est éliminé sans avoir perdu au bénéfice des buts marqués à l'extérieur. Mais l'OAC sort la tête haute de cette compétition avec une immense "fierté d'une récompense d'une saison très aboutie, la consécration d'une équipe d'ami. Moi j'ai 30 ans mais ce sont les débuts d'Olivier Dall'Oglio avec la carrière qu'on lui connait par la suite, de Cabanel et Zago qui vont partir à Lyon et de Christophe Chaintreuil (l'actuel directeur du centre de formation du Nimes Olympique)" se souvient Jose Pasqauletti.
"Cest un merveilleux souvenir. Même si j'ai décroché depuis 5 ans, j'étais encore en contact avec beaucoup de joueurs de cette époque dont Olivier ou Maurice Amouyal. On prenait du plaisir!!!"
"Pour finir, je voudrais associer quelqu'un a cette belle épopée...Pepone, Monsieur Castano, le gardien du stade à la prairie avec qui on organisait entre autre des barbecues avec nos femmes. Une belle personne!!!" rajoute José qui me dit aussi "ce serait prétentieux de dire que c'est la plus belle année de l'OAC mais c'était une épopée formidable avec de beaux moments de partage...comme la société actuelle ne nous en procure trop peu".
Un bien beau moment de sport gardois qu'un jeune ramasseur de balle, ce 26 mai, se souvient encore...lui qui créera JuSports30 des années plus tard avec plein de nostalgie sur les belles heures qu'a connu le club de sa ville de naissance dont il portait fièrement les couleurs à la fin des années 80. Je tenais a remercier José Pasqualetti pour sa disponibilité.
Crédit photo: Archives Midi Libre

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