DYLAN GRANDJEAN S'ÉCLATE A SARREBOURG

Longtemps catalogué nouvelle pépite du centre de formation de l'USAM, Dylan Grandjean a du s'exiler pour s'épanouir. En manque de temps de jeu dans le Gard, c'est d'abord à Cherbourg en Proligue (D2) en tant que joker médical puis à Billère en National 1 que Dylan s'est révélé. Et puis une saison c'est en Moselle que ce joueur polyvalent (il peut jouer autant demi centre qu'arrière) prend son pied. Au sein d'un club très marqué par notre département, le fils de Jacques Grandjean (ancien grand entraîneur de Bouillargues) a été un des principaux artisans de la belle saison du club mosellan qui a bénéficié des difficultés des clubs de Grenoble et de Vernon mais aussi de sa bonne gestion pour accéder dans l'antichambre de la Lidl Starligue.
Complétement épanoui a Sarrebourg, Dylan veut continuer à prendre du plaisir.
JS30: Content de monter en Proligue avec Sarrebourg malgré le Covid ?
DG: Oui je suis content. En début de saison, on avait ça dans un coin de la tête. Mais il y avait de belles équipes et nous on est un petit. On ne peut pas dire que c'st seulement le Covid qui nous a permis de monter car on a fait une belle saison et on était là. On est frustré de pas finir la saison. C’est difficile pour un sportif de rester à rien faire.
JS30: C’est un joli rebond pour toi après ton départ de Nîmes et tes passages à Cherbourg et à Billere?
DG: C’est un très beau rebond. À Cherbourg on s’est maintenu en Proligue. À Pau-Billère on est monté de National 1 en étant champion de France. Le projet de Sarrebourg me plaisait bien et je vais retrouver la Proligue que j’ai connu 6 mois à Cherbourg.
JS30: On parle de toi depuis longtemps dans le milieu du hand gardois même si tu es encore jeune, quels sont tes objectifs?
DG: Essayer de faire une bonne saison. Je suis bien à Sarrebourg. Je veux être le meilleur possible, faire du mieux possible. Je ne mets pas de pression. Je veux voir mon niveau en D2. Avec le Covid, la préparation va être plus longue, je veux être prêt.
JS30: Le fait qu’il y ait une colonie gardoise* a Sarrebourg ça aide?
DG: Ça m’a aidé quand je suis arrivé de Billere. On retrouve l’état d’esprit du Sud ici. Sarrebourg c’est un club qui ressemble à l’USAM. Avoir des potes c’est forcément du bonus.
JS30: Le sud ça te manque?
DG: Un peu même si j’y suis depuis le début du confinement. Ça me manque mais je m’y suis fait. Je reviendrai.
JS30: Et l’USAM?
DG: J’ai tourné la page. C’est mon club de cœur. J’y ai commencé quand j’étais au collège. J’y ai joué avec des grands joueurs. Ce club comptera toujours pour moi. Je n’ai pas de regrets, je suis le supporter numéro 1 de l’USAM.
JS30: Que peut on te souhaiter pour cette saison?
DG: Le maintien avec Sarrebourg. C’est déjà quelque chose d’extraordinaire d’être là dans un club club super bien structuré. Le président est le même depuis une vingtaine d’années, y a pas de promesses en l’air. C’est un club hyper bien géré.
*Si Gaetan Canton est parti retrouver le soleil de Frontignan, Aurélien Padolus a rejoint Dylan, Maxime Pages et Clément Roméro

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