DACIUS ET GUSTAVE VONT APPORTER UN PEU D’HAÏTI AU FFNMG

En handball, Bouillargues a sa filière tunisienne, en volley c'est vers les brésiliennes que s'est tourné le Nîmes VB, le Foot Féminin Nîmes Métropole Gard s'est lui tourné vers Haiti pour ses deux dernières recrues. Mélissa Dacius et Angéline Gustave auraient du arriver en janvier mais bloquées par le Covid19, elles ont du patienter jusqu'a hier pour fouler le sol français. A Paris hier, elles ont rejoint la capitale nîmoise pour un premier entrainement. C'est leur nouveau coach Ludovic Gros qui se charge des présentations.
JS30: Est ce que tu peux nous les présenter?
LG:  Ce sont deux filles qui ont signé depuis le mois de janvier, qui devaient arriver en février ou mars. Mais elles ont été sélectionné pour un stage avec leur équipe nationale. Et après, il y a eu le confinement. Donc elles arrivent officiellement aujourd’hui et elles attaquent de suite l’entraînement.
Ce sont deux milieux de terrains. C’est assez compliqué de se faire une idée sur leur réel niveau de jeu car on ne les a pas vu jouer. Ce sont deux milieux relayeuses.
JS30: Comment avez vous fait pour les recruter?
LG: Par le biais de Laurent Mortel, ancien entraîneur de la réserve de Montpellier, qui est devenu sélectionneur de l’équipe féminine d’Haiti. Il essaye de trouver des points de chute en Europe et plus spécialement en France à ses filles.
JS30: Qu’attends-tu qu’elles apportent au club?
LG: On attend de la qualité technique. Ce ne sont pas de grands gabarits mais on s’attend à beaucoup d’abattage, de fraîcheur, d’esprit de compétition. On va lutter pour le maintien donc on veut des guerrières. Elle rentre dans notre recrutement qui est assez jeune et on sait qu il va falloir se battre pour se maintenir.
JS30: Comment juges tu le football féminin haïtien par rapport au football français?
LG: Pour être franc, je ne connais pas le niveau du football haïtien. On s’est basé sur les dires de Laurent. Pour lui, elles ont le niveau de D2. C’est quelqu’un en qui on a confiance, Manu mon frère (qui s’est occupé du recrutement) le connaît bien. On ne peut avoir que de bonnes surprises.
Dimanche, on fait une journée de cohésion qui va nous permettre de découvrir le groupe et nos deux haïtiennes.
On travaille pour faire notre trou dans le microcosme sportif nîmois. C’est une année charnière, il faut se maintenir à tout prix.

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