MOI FABIEN, GARDOIS, J'AI FAIS LE FINAL DE L'ÉTAPE DU TOUR


Il est mon spécialiste vélo, et aurait du m'aider à faire cet article au mois de juin. Mais pour cause de Covid, le Tour de France et son étape Le Teil/ Mont Aigoual du 2 juillet a été reporté au 3 septembre. Fabien Rigard est aimarguois, fada de sports, supporter du club situé de l'autre côté du Vidourle mais personne n'est parfait (rires). Mais Fabien est surtout un passionné de vélo. Peu de cols des Cévennes, des Alpes et des Pyrénées lui sont inconnus. Alors quand il m'a contacté pour me proposer de me faire un topo sur le final de l'étape, je l'ai laissé faire, j'ai mis deux points par ci par la, trois virgules, corrigé un S qui manquait et je vous livre tel quel. Fermez les yeux, on est pas encore le trois septembre mais on imagine bien...cette fameuse Lusette... 
"Le Vigan/Mont Aigoual, c'est long, 35 kilomètres avec 1500 D+, une montée irrégulière qui s'est fait par 3 paliers. A la sortie du Vigan, on attaque le col des Mourezes, montée régulière de 6 kilomètres, à 5% de moyenne, une bonne mise en jambe mais pas de difficultés majeures. Au sommet on bascule sur Mandagout, 3 kms de descentes qui peuvent s'avérer dangereux à la traversée de hameaux. A Mandagout, on attaque le col de la Lusette, 11 kms, à 7,3 % de moyenne, avec une rampe sévère dès la début. 3 premiers kilomètres très irréguliers, avec de forts pourcentages et des passages de relances. A 9 kms du sommet, les choses sérieuses commencent, on entre dans le vif du sujet, la route est sinueuse, la chaussée accroche, pas trop de zone d'ombre. On aperçoit le sommet aride. Pendant 4 kms ça oscille de 7 à 11 %. On rencontre quelques zones boisés, avec la chaleur, c'est bénéfique. A 5 kms, l'enfer débute , 2 kms du 11 à 13 %, On est dans le dur. C'est là que tout se joue, il ne faut pas lâcher, et surtout ne pas s'arrêter. L'arrivée au Cap de Côte sonne comme une délivrance, les rampes terribles sont derrières. Il reste 3 kms. Un premier à 8 %. Les 2 derniers kilomètres pour arriver à la Lusette sont très roulant
A 1351 mètres on bascule sur l'Esperou, 4 kms de descentes pas trop techniques, une longue ligne droite
A la sortie, on arrive sur le final, 8,5 kms à 4 %, sur un bon revêtement. C'est très roulant, aucune difficulté
La chaussée sur les 4 kms derniers est plus rugueuse. Le final est facile mais attention aux conditions climatiques, le vent pourrait être le seul paramètre qui pourrait corser le final très roulant
En résumé, l'attraction majeure, c'est l'ascension de la Lusette et surtout les 2kms avant le cap de Côtes qui pourraient être dévastateurs, c'est une zone boisée, idéale pour les spectateurs, ils ont le temps de voir les coureurs
Et celui qui passera au sommet de la Lusette avec 1 minutes d'avance, gagnera l'étape. Je vois une longue échappée matinale qui ira au bout. Certains leaders qui auront sous-estimés la Lusette, perdront du temps. Rendez vous le jour J 😉"







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