DUMAS ET SARREAUD S'ÉCLATENT AVANT UN REPOS BIEN MÉRITÉ
Avant une journée de repos bien méritée, les participants du Dakar 2021 faisaient escale dan sla capitale du Rallye tout terrain, Ha'il. Au programme du sable, du sable et encore du sable... sous toutes ses formes. Heureusement, il a plu et ce sable est devenu un peu plus roulant. Romain Dumas a profité de ces conditions pour prendre du plaisir en effectuant une belle remontée. Parti 124e, il termine 30e à 57 minutes du vainqueur du jour Carlos Sainz, ce qui le place à la 48e place du classement général auto. L'Alésien pouvait enfin savourer une étape assez calme et sereine " Nous sommes bien remontés, sans rencontrer de problème technique. Une spéciale avec beaucoup de dunes, de sable... Nous avons pris du plaisir et Gilles a assuré au niveau navigation. Nous allons pouvoir profiter un peu de la journée de repos pour réviser les voitures avec l’équipe RD Limited et recharger les batteries avant l’étape marathon ! La première semaine du Dakar Rally n'a pas été facile pour nous, mais nous avons fait le dos rond et, comme toujours, l'équipe RD Limited n'a rien lâché. Je suis fier du team et je suis satisfait également de voir que le deuxième DXX d'Alexandre Pesci est toujours en course. La journée de repos va faire du bien et j'espère qu'on va attaquer la suite comme il faut".
Dans la catégorie véhicules légers, le Génolhacois Valentin Sarreaud a profité de cette étape pour remonter sur le podium de la catégorie T3. 18e de l'étape en T3/T4 à 37 minutes de l'américain Seth Quintero vainqueur du jour, le gardois et son pilote Jean Luc Pisson Ceccaldi se sont rapprochés du Top10 avec une belle 12e place à 2 heures 45 minutes du polonais Domzala qui mène les véhicules légers. Grace a cette belle étape que nous raconte une nouvelle fois Valentin, le duo et son Zephyr JLT Racing monte sur la 3e marche du podium provisoire des T3. " Dans l’ensemble ce fut une super étape avec un temps très correct à la clé. Plus généralement, nous sommes ravis de notre première semaine. On a réussi à passer à travers les pièges et on a connu qu’une seule crevaison et 3 casses de courroie en 4000km ce qui démontre aussi notre approche raisonnée et la fiabilité de notre dromadaire mécanique. Sur la longue liaison qui nous menait au départ, on rattrape Lionel Baud, notre coéquipier lui aussi sur Zephyr, qui a un soucis de bobines et de bougies. On le suit jusqu’à retrouver notre assistance qui nous attendait pour retirer les pare-brise. Lionel qui pointe 15min avant nous, part mais les mécaniciens se rendent compte que si son problème réapparait, il va lui manquer des outils spécifiques. On décide de les embarquer avec nous, juste au cas où. Et on a bien fait. On retrouve Lionel et Loic au milieu des dunes, arrêtés, en train de mécaniquer. On leur jette la boite de clé et on repart aussitôt. Jusqu’au refuel au km125, tout s’est très bien passé, avec un Jean Luc très à l’aise dans les dunes, ça roulait sur un très bon rythme. Bien aidé il faut le dire, par un autre coéquipier toujours sur Zephyr, Mansour Al Helei. Il nous a ouvert la route et ça se voyait qu’il avait l’habitude de ce terrain, ça roulait très trés vite, on s’est même permis de doubler une Mini ! Quel panard ! On a aussi croisé Loeb arrêté et surtout mon ancien coéquipier Mika Pisano en train de changer un cardan. Après le refuel, on a eu une micro alerte lorsque le moteur qui ne compte que 3 cylindres, en a perdu un. Jean Luc a remis un gros coup de gaz et le problème n’est plus jamais réapparu. L’équipe va regarder les acquis ce soir et demain et tout remettre en ordre. Notre seul vrai soucis c’est encore la courroie du variateur. On avait décidé ce matin de changer de fournisseur pour comparer si cela avait une influence positive ou non mais on a très vite compris que ça serait pire. La courroie dépassait régulièrement les 95-100°C alors qu’elle devrait rester en dessous de 90°C. Sur les longs plateaux « flatout » on a donc été obligé de prendre sur nous et se caler à 110km/h au lieu de 130 pour préserver la mécanique, les yeux rivés en permanence sur les températures. Entre le rythme soutenu et la gestion de la courroie, on pensait avoir fait une étape très solide mais elle a quand même claqué à 30km de l’arrivée … On est maintenant rôdé avec Jean Luc pour effectuer l’opération donc on ne perd que 5 minutes mais c’est un peu rageant d’échouer si près du but. Fatalement, on termine les 20 derniers kilomètres de nuit, dans les dunes et encore une fois, c’était loin d’être une promenade: il y avait des locaux partout, des feux, des 4×4 dans tous les sens. On se serait cru au Rallye des Cévennes mais dans le sable ! C’était chaud."
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