DUMAS FRUSTRÉ, SARREAUD HEUREUX D'EN FINIR...FIN DE L'ÉTAPE MARATHON
L'arrivée à Neom, synonyme de fin de l'étape marathon de ce Dakar 2021, a eu une saveur différente pour nos deux représentants. Un assez bon moment pour Romain Dumas et son copilote Gilles de Turckheim auteurs de deux belles spéciales. Il faut dire que duo gardo-héraultais a connu une première semaine assez difficile et que ces deux jours sans soucis majeurs font du bien. Mais c'est quand même un sentiment de frustration qui prédomine une fois la ligne d'arrivée passée à la 27e place à quasiment 49 minutes de Nasser Al Attiyah vainqueur du jour. Frustration car l'Alésien a roulé bien plus vite que ce que son classement ne l'indique, en atteste sa 13e place à mi parcours de la spéciale. Mais au Dakar, tant que la ligne d'arrivée n'est pas franchie, rien n'est figé, comme nous l'explique Romain Dumas " Nous avons terminé l'étape marathon avec le 27ème chrono de cette deuxième partie. Je vous avoue que c'est une spéciale frustrante pour nous car nous avions un meilleur rythme ; d'ailleurs nous étions 13ème à mi-parcours. Ensuite... on s'est perdu. Dommage".
Pour Valentin Sarreaud et son pilote Jean Luc Pisson-Ceccaldi c'est un 38e temps de la catégorie véhicules légers qui vient sanctionner la fin de cette étape marathon. Une pénalité de heure vient ternir un peu le tableau de cette spéciale assez difficile pour le duo du Zephyr numéro 397. Celle ci place le Génolhacois et son partenaire à la 5e place du classement général des T3 à 12 minutes du 4e et à 1h30 du podium. Mauvaise opération mais il reste encore assez de kilomètres de sables et de dunes pour revenir. " Ce matin, notre seul objectif était de rallier le bivouac pour se refaire une santé. A cause de notre mauvaise place la veille, on part loin, seulement 30min devant les premiers camions. On se fait pièger à un Waypoint qu’on a eu du mal à faire « claquer ». On était 6 SSV et autos à jardiner dont Lionel Baud et Loïc Minaudier, qu’on décide de suivre. On connait les qualités de l’équipage, aussi bien en navigation qu’en pilotage et en voulant suivre le rythme, on crève dans ces parties pierres piégeuses de nouveau. Après le changement, on a rebaisser de cadence, surtout quand tu te fais doubler à 140km/h par un Kamaz ! A vivre au moins une fois dans sa vie, c’est hallucinant. On finit l’étape, heureux d’être au bout même si on était recouvert de poussière. On a vraiment pris sur nous pour ne pas en faire trop et se calmer. Ce soir, on sait que notre Zephyr sera bichonné par le JLT Racing et en partant un peu plus devant, on espère rééditer nos premières étapes. La journée de demain au bord de la mer rouge, avec des pistes typées WRC promet un plaisir d’enfer et des paysages grandioses. Il va falloir profiter car la fin du rallye sera très très corsée."
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