L’ÉPOPÉE DE L’OAC EN COUPE DE FRANCE…VUE PAR CARINE LA RESPONSABLE COMM DU CLUB

L'histoire avait commencé fin 2020 avec Monoblet et un score de 0/2. Puis vint le tour du Chemin Bas, héros gardois de la coupe de France 2021/22, éliminé 3/1 aux tirs au but après un 0/0. Au 5e tour, pas de problème face à l'US du Trèfle balayé 0/6. Puis le Covid allait joué un mauvais tour au football amateur car les instances dirigeantes de la FFF decidaient de stopper toute compétition...sauf la coupe de France. Sans match dans les jambes depuis le 25 octobre et une victoire 0/3 a Fabregues, l'Olympique d'Ales se replongeaient dans la 104e édition de dame Coupe avec un déplacement a Narbonne que les gardois renversaient en un gros quart d'heure 2/3 après avoir été mené 2/1. Reversés, dans la ligue Nouvelle Aquitaine, les alésiens se payaient alors un périple dans le centre de la France, d'abord a Panazol, battu 0/3, et dans le banlieue de Niort chez l'Olympique Saint Liguaire, battu 0/2. De retour dans le Gard, l'OAC se defaisait de son dernier adversaire en championnat, Fabrègues, sur le score de 2/0 puis ne cédait qu'à six minutes de la fin en 16e de finale face aux professionnels du Montpellier Hérault sur le score de 1/2. Actrice privilégiée de cette épopée, Carine Milhe, en charge de la communication dans le club Cévenol, n'a pas raté une minute de tous ces matchs. Cette bénévole, qui est aussi référente Covid, référente PEF, Programme Éducatif Fédéral avec Jean Marie Pasqualetti le directeur sportif du club, qui accompagne Philippe Mallaroni, le manager général du club, dans le projet Cap 2024, qui est aussi pompier professionnelle et maman a ses heures perdues, était partout. Sur la pelouse a faire des photos, en tribune de presse à distribuer les accréditations, en salle de conf à placer tous les journalistes mais surtout, en passionnée du club Cévenol, sur le bord du terrain a encourager ses bleus ou ses rouges, au gré des maillots donnés par la fédé. Ce match face au MHSC, elle l'a vécu de façon intense "Finalement, c'était super excitant. Un beau challenge de recevoir une ligue 1. C'était tendu sur le terrain car on savait que ce serait difficile de battre Montpellier. Mais le tirage avait été un bonheur. Même si Jérôme Lasch aurait préféré l'OM (rires). J'ai pose une semaine de congés pour préparer la venue de Montpellier. Au protocole de recevoir une ligue 1 s'ajoutait le protocole Covid. Si les médias locaux ont l'habitude venir à Pibarot, il m'a fallu gérer les médias nationaux. Ça a été une belle expérience, très formatrice et très enrichissante d'un point de vue professionnel. Au final, ça c'est super bien passé. On a reçu des félicitations pour la manière dont on a géré cela. C'est un très bon souvenir". Dans cette épopée, il y a eu des déplacements et notamment ce report dans la ligue Nouvelle Aquitaine dans une période où le sport était arrêté, ou le couvre feu était de rigueur en France. Mais cela n'a rien gâcher!!! "Quand on a appris qu'on basculait dans la zone Nouvelle Aquitaine, on savait qu'on aurait des déplacements à faire, avec des attestations de déplacements. On s'est mis dans notre bulle en fait. Les longs déplacements étaient particuliers. On a traversé le quart de la France et des fois on ne croisait personne. C'était très particulier, les aires d'autoroutes étaient vides. On avait l'impression d'être des privilégiés. Ça a renforcé notre bulle. Ça a été un mois et demi intense a vivre avec deux tests par semaine avant les matchs, les jeudis et samedis pour les joueurs et...l'encadrement. Mon nez n'a pas aime cela (rires)". Carine a tout de même apprécié cette période, ces déplacements et l'accueil des équipes adverses. Son plus beau moment, ça a forcément été cette qualif pour les 16e. "Je vivais un rêve, j'ai ce souvenir ou on est sur le terrain et ou on est heureux. C'était un rêve qui se concrétisait". Elle, qui ce jour là, prenait les photos de l'équipe a la fin du match, s'est retrouvée au milieu de la liesse, au milieu de cette joie...comme un remerciement de la part des joueurs. Car depuis cinq ans, elle n'a pas raté un seul déplacement de l'équipe et participe aussi à l'ambiance du groupe. "Une ambiance qui s'est transformée au fur et à mesure de la compétition. On avait un groupe soudé qui s'entendait super bien. Un groupe sérieux et assidu au travail qui prenait les matchs les uns après les autres. Stéphane* n'arrêtait pas de leur rappeler que tout pouvait s'arrêter et qu'on vivait un moment privilégié. Il y avait le plaisir de se retrouver pour les entraînements, pour les déplacements en minibus. L'ambiance a grandi jusqu'en 16e". Même si elle n'a pas d'anecdotes particulière sur cette épopée, "l'ambiance dans notre pays était tellement particulière et cette sensation bizarre par rapport au contexte rythmée par les tests et le Covid", elle gardera forcément de nombreux souvenirs de cette magnifique épopée ou l'on a enfin reparlé en bien de l'OAC.
*Saurat, l'entraîneur alésien.



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