"IL FALLAIT DES ACTES ET C'EST NOTRE RÔLE A NOUS LES ANCIENS DANS CES MOMENTS LA"
J'ai souvent tendance a dire que Benjamin Gallego est a l'USAM Nîmes ce que Renaud Ripart était au Nîmes Olympique...l'âme du club. Celui que lorsque rien ne va, on vient chercher du regard, on vient solliciter sa grande gueule. Et la, ce vendredi 8 avril, face à une équipe de Chartres qui jouait crânement sa chance, après 30 minutes de jeu, il n'y a pas grand chose qui fonctionnait. Les nîmois étaient menés 18/22 et si il ne se passait pas quelque chose, l'USAM allait droit dans le mur...Benjamin Gallego a alors dynamité le match et Chartres par la même occasion, mis le feu au Parnasse et permis a son équipe de renverser une situation mal engagé... Retour sur ce match avec lui.
JS30: Quel match, quelle victoire!!! De mémoire de joueur, tu as le souvenir d'un tel retournement en aussi peu de temps?
Benjamin Gallego: On a eu Chambé cette saison ou ça a été un peu le cas. Sinon sur la physionomie, ce genre de match on l'a vécu pour le dernier match de Damien Scaccianocce, toujours contre Chambé, avec un but à la dernière seconde.
JS30: Tu as été le détonateur de cette "remontada", tu as eu conscience à un moment donné que tu étais en train de mettre le feu à ton équipe, à Chartres et au Parnasse?
BG: Non perso non... On s'est dit à la mi-temps qu'il fallait changer quelque chose. Des joueurs m'ont demandé d'apporter mon énergie et d'essayer de relancer la machine. Perso je n'ai pas senti que ça venait que de moi. Mais par contre, on a bien senti que le Parnasse entrait en fusion.
JS30: Qu'est ce qui ne marchait pas en première mi-temps?
BG: Au niveau de l'attaque, ce n'était pas si mal, on avait quand même marqué 18 buts. En défense, par contre, on était pas assez agressif, on ne mettait pas assez d'intensité. Et de ce fait Rémi et Téo ne pouvaient pas faire d'arrêts.
JS30: Qu'est ce que vous vous êtes dit dans le vestiaire à la mi-temps?
BG: Le coach a parlé puis chacun à dit son petit mot. C'était assez catastrophique, si on prétend à jouer l'Europe, on se devait de changer quelque chose. Il fallait des actes et c'est notre rôle à nous les anciens dans ces moments la.
JS30: On sent que depuis la victoire en toute fin de match à Chambéry, il s'est passé quelque chose?
BG: On a senti qu'on voulait se mobiliser. C'est une année un peu compliquée cette année, il ne faut pas se voiler la face. Il ne faut pas tout gâcher. Et notamment ces quatre, cinq dernières années qui restent fabuleuses pour le club.
JS30: Du coup, l'Europe vous y croyez à nouveau?
BG: Bien sur, on y croit. Tant qu'on est dans les clous, on y croit...
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