"JE PENSE QUE C’EST LE MATCH OÙ J’AI EU LE PLUS DE FRISSONS DE TOUTE MA VIE"
Il ne fallait pas être cardiaque samedi sur les coups de 17h30 dans les gradins du gymnase Angelo Parisi de Beaucaire. Le Stade Beaucairois version Futsal recevait le FC Chavanoz dans un match qui sentait la peur pour l'equipe qui perdrait. Et des le début du match, on sentait cette tension des deux côtés. Les fautes se succedianet, les esprits s'echauffaient souvent. Mais il y a un homme qui restait serein au milieu de tout ça, l'entraîneur Beaucairois Yoann Soum. Calme , il distillait ses instructions a ses joueurs qui sont allés chercher une victoire inespérée dans un money time de folie.
JS30: On a vécu un truc de fou avec ce final?Yoann Soum: C'est vraiment un match exceptionnel et c'est vraiment un pur match de futsal. Le futsal est vraiment un sport spectaculaire. On est mené 1/3 a la 38e mais rien n'est fini, on arrive à égaliser puis a prendre l'avantage. C'est vraiment la magie du futsal. On peut être mené 1/3 a une minute trente de la fin, se dire que c'est fini mais voilà.
JS30: Quel est ton état d'esprit quand Chavanoz marque le 3e but et qu'il reste deux minutes?
YS: Franchement, je n'ai jamais abandonné sur le côté. Même a 1/3, j'étais motivé. Et je pense que les joueurs y croyaient aussi. Y en a quelques uns qui ont baissé les bras, c'est pour ça que j'ai fait deux ou trois changements. Au final, je pense qu'on mérite largement de gagner ce match. En deuxième, notamment vu le nombre de buts et d'actions qu'on loupe. En premiere mi-temps aussi, on prend un but sur une cinquième faute, une erreur de jeunesse. On fait deux fautes en dix secondes et on prend un but en jet franc. A la mi-temps, je leur ai dit de continuer...(il coupe), d'abord j'ai poussé une gueulante puis je leur ai dit de continuer à être serein, qu'on allait marquer. Au final, ça a payé a une trente de la fin. Y avait deux finales pour ne pas descendre, la première, elle est la. J'espère que ça va nous motiver pour le prochain match.
JS30: Vous avez eu de sacrées ressources mentales en cette fin de match ?
YS: Oui c'est sur. On a marqué trois buts en une minute quarante. En plus en power play*. Depuis le début de la saison, on ne ferait pas trop bien nos power Plays. Je crois qu'on a pas marqué un but de la saison dans cette configuration et ça a payé ici a domicile. Franchement, je suis encore sous le choc. C'est magique ce qui s'est passé. A 1/3, nos adversaires croyaient que c'était fini. C'est vraiment la magie du futsal. On a quand même frôlé la catastrophe. Je pense que c'est le match où j'ai eu le plus de frisson de toute ma vie.
JS30: Ce genre de saison, ça va te permettre de ne pas refaire les mêmes erreurs pour la suite?
YS: Le club a fait la fusion avec le Stade Beaucairois et est en train de se structurer. Ça serait dommage de descendre. Perso, je me suis loupé sur cette chose cette saison, y a des joueurs qui ont arrêté comme Anthony Grasso ou Nabil Echarif qui vient nous dépanner mais qui s'entraine pas trop. C'est une saison catastrophique. Mais on a rien lâché et le symbole c'est Echarif qui marque le but qui nous relance. Je vais aussi me remettre en question et essayer de restructurer tout ça pour vivre une saison différente . On va d'abord essayer de se maintenir car il reste un match.
JS30: Dans quel état d'esprit vous allez vous rendre à Torcy pour le dernier match?
YS: On va y aller en mode guerriers. On va pas compter sur un éventuel point en moins de Chavanoz. On va servir de ce match là car même en étant mené, c'est jamais fini. On va vraiment y aller en mode guerriers. J'espère qu'on va se maintenir.
*L'équipe fait sortir son gardien et joue avec un joueur de champ de plus
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