L'INTERVIEW CLAP DE FIN DE RÉMI SALOU
La carrière de Rémi Salou c'est d'abord une histoire de chiffres. 5 pour commencer, comme le nombre de titres de champion de France collectionné pendant sa carrière, tout comme le nombre de coupe de la Ligue remportées, 4 le nombre de coupe de France gagnées, 9 le nombre d'opération subies tout au long de sa carrière qui l'a emmené à Nîmes en 2016, initialement pour 3 ans. Mais son côté guerrier, sa grinta ont de suite collé avec l'esprit USAM. Ce breton de naissance a vite conquis le Parnasse pour finalement jouer le double de temps de son contrat initial. Sauf que le corps a dit stop et malgré sa tentative de revenir, le numéro 7 de la Green team a préféré se retirer définitivement...Pas totalement mais il nous explique ça lors de la dernière question de cette interview Clap de fin.
JS30: Ton parcours, tes clubs?
Rémi Salou: J'ai commencé le hand avec mes trois sœurs et mon frère mais mon père ne voulait aps que je pratique ce sport. J'ai commencé à la Cavale Blanche, chez moi, près de Brest. Puis au Locmaria handball et au Lesneven Handball en N3. Je suis parti au pole espoir de Cesson-Rennes avec qui j'ai joué en D2. J'ai passé 5 ans à Montpellier, 4 à Tremblay et enfin 6 à Nîmes.
JS30: Ton plus beau souvenir de Hand?
RS: Y en a plein, Je me souviens d'un à Vezprem avec Montpellier ou on avait gagné et c'était dur de gagner la bas. Aussi d'une victoire à Kiel ou William Accambray met le dernier but et on gagne. On a fait taire toute la salle ce jour la. Il y a encore cette victoire avec l'USAM en coupe de France face à Montpellier et l'ambiance dans le vestiaire pour le dernier match de cette saison. Ça, je m'en souviendrais toute ma vie.
JS30: Ton plus gros match?
RS: Tous les matchs (il éclate de rire). Il y en a quelques uns ou j'ai planté pas mal de buts. Il y a aussi eu des matchs défensivement énormes. C'est compliqué d'en sortir un plus qu'un autre.
JS30: L’équipe qui ne t’a jamais réussi?
RS: Je n'ai pas d'équipe en particulier mais je n'aimais pas jouer contre le gardien Rémy Gervelas du temps ou il jouait à Ivry entre autre.
JS30: Le partenaire qui t’a le plus marqué?
RS: C'est très dur d'en sortir un. Je dirai William Accambray à Montpellier, Quentin Dupuy à l'USAM, Mika Guigou qui était un peu un grand frère et Romain Ternel à Tremblay aussi.
JS30: Le coach qui t’a le plus marqué?
RS: Il est compliqué ton interview (Rires). Patrice Canayer forcément. Humainement Franck Maurice; David Christmann qui m'a lancé au haut niveau.
JS30: Le joueur avec qui tu aurais aimé joué?
RS: Avec moi même (Rires)
JS30: Le club où tu te serais bien vu jouer?
RS: Brest, chez moi, sans hésiter. Sinon Barcelone pour le maillot et le club mythique.
JS30: Ta plus belle rencontre dans le milieu du rugby?
RS: Fred Anquetil à Montpellier a été très important dans mon parcours. Et Pierre Taillé à Cesson.
JS30: Ce que tu vas regretter du Hand?
RS: Le vestiaire. Ce qui s'est passé à limoges entre autre. Des moments conviviaux, forts en émotion.
JS30: Et au contraire ce que tu ne vas pas regretter?
RS: La prépa physique, les blessures et les footings matinaux
JS30: Que tu vas faire maintenant?
RS: J'intègre donc le staff de l'USAM auprès de l'équipe réserve et des jeunes. Je veux apporter mon expérience. Je veux aussi profiter de ma famille.
Crédit photo: USAM Nîmes Gard
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