MS SPORTS PROJECT, EKIDEN DE PETITE CAMARGUE...LA VIE A 100 A L'HEURE DE SEB MEJAN
Sebastien Méjan a connu une double actualité en fin de semaine dernière et en début de celle ci. Une présence un peu folle mais tellement teintée d'émotion sur l'Ekiden (marathon couru en relais) de petite Camargue à Vauvert et le lancement de son entreprise, autour du sport. Il nous explique tout cela
JS30: Tu as une double actu en ce moment. on va commencer par ce beau projet qui te tenait à cœur, la concrétisation de ton projet, MS Sports Project. Forcément MS pour Méjan Sébastien. En quoi cela va-t-il consister?
Seb Méjan: C'est une entreprise de coaching et d'évènementiel. Le coaching sera basé sur l'activité de la forme et l'entrainement à la course à pied sous toutes ces formes. Niveau évènementiel, je vais travailler avec des entreprises d'évènementiel en prestation. C'est quelque chose que je fais déjà sur des courses comme le Nîmes Urban Trail, la Veni Vici ou l'UTMB ou je suis responsable de PC course. Ça devient plus officiel. Pour l'instant, je garde mon métier d'informaticien, c'est une activité complémentaire. A terme, mon souhait est de tendre vers un métier du sport.
JS30: Comment t'es venu cette idée?
SM: J'ai toujours baigné dans le milieu de la course à pied et dans le sport. C'est Christopher Berraho qui m'a mis le pied à l'étrier. Un jour, il m'a dit venir avec lui sur de l'encadrement de séance. Je crois que j'ai eu le déclic à ce moment la. J'ai cherché des formations et passé des diplômes*.
JS30: Qui est ce que tu veux toucher avec ce projet?
SM: Je débute donc je n'ai pas de restriction particulière. Tous coureurs, tous niveaux, tous objectifs. Avec en plus les clubs. Je bosse déjà avec le RTN30, le club de Manduel et l'école de trail Guilhem Prax créée par le RTN30. S'ajoute à cela, les athlètes en individuel et les évènements déjà cités. Il faut que je fasse mes preuves, il faut ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre. Je veux surtout faire du qualitatif.
JS30: Ta deuxième actu, c'est cet Ekiden un peu fou. Normalement c'est une course en relais, toi tu as décidé de t'attaquer à ce marathon avec Sacha pour l'assoc Sachange.
SM: Ce n'était prévu du tout. Avec Sacha, on voulait faire un marathon. A Montpellier, on avait abandonné au 11e kilomètre sous la pluie, je ne voulais faire prendre aucun risque à Sacha. Et la, y a l'Ekiden. Je me dis, on part, on fait des tours et on voit ou on va...En plus, émotionnellement parlant, c'est chouette car Vauvert, c'est chez moi, la ou j'ai grandi. Mes parents sont la, mes amis, le papa de Sacha. Mais le parcours est pas des plus simple... Au final, ça s'est plutôt bien passé. Le fait de courir en circuit ça a beaucoup aidé car on s'est senti soutenu. Ça a été difficile à partir du 6e tour (30 bornes) mais le mental a pris le relais et quand je vois Sacha rigoler, ça me booste. A l'arrivée, l'émotion a pris le dessus. C'était un formidable moment de partage avec tout le monde, un grand moment de communion. On a eu un soutien de fou.
JS30: A être un peu fou, quel est ton prochain projet avec Sacha?
SM: Le marathon, c'est un peu fait mais on aimerait en faire un vrai, un officiel. Et passer sous les trois heures avec lui, ce serait beau!!!
*Seb est éducateur sportif diplômé et entraineur de running/trail diplômé.
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