LE PHÉNOMENE TYFFEN SAURE
Je l'ai découvert sur les réseaux sociaux...Son nom? Tyffen Saure. Alors j'ai voulu en savoir plus...qui est cette cycliste gardoise qui collectionne plus de 17 000 followers sur Instagram, qui a gagné de belles cyclosportives et dont on parle de plus en plus. Parisienne de naissance, née il y a 26 ans, elle a entamé sa descente vers le Gard en faisant une belle et longue halte aux Arcs en Savoie. Puis son compagnon, Stéphane Cognet, ancien coureur pro, est venu s'installer à Nîmes il y a maintenant quatre ans pour y ouvrir un magasin de vélo et elle l'a suivi. il y a deux ans et demi, en plein confinement, elle découvre le vélo "Voir mon compagnon faire du home trainer pendant toute cette période m'a incité à essayer". Et là, le déclic...elle essaye, se prend au jeu et commence à engranger les kilomètres "20000 l'an dernier et j'en suis déjà à 17000 cette année alors qu'on est qu'au mois d'octobre".
Mais cette passionnée de foot et de ski veut se tester sur des courses. Voir ce qu'elle vaut vraiment!!! Avec un compagnon, dont le papa a été le créateur et l'organisateur de la Granite Mont Lozère, qui lui-même ancien cyclosportif, elle décide de commencer à s'attaquer aux cyclosportives. De suite, malgré la nouveauté, celle qui roule beaucoup avec le groupe de la Fontaine à Nîmes, les résultats sont là, les podiums succèdent aux podiums et elle commence à gagner. Elle accroche à son petit palmarès la CycloRoquefort et la prestigieuse Coironnaise dans le Vercors ou...elle gagne avec dix minutes d'avance sur une certaine Jeannie Longo. Si au début, elle faisait du vélo pour son plaisir, elle prend vite gout à la compétition, le mental boosté par l'accident de trampoline dont a été victime son frère et au cours duquel celui-ci a perdu toute motricité. Dans une envie de vouloir toujours aller plus haut, Tyffen voudrait aller chercher une équipe de division nationale.
Mais...il y a un mais...Le vélo féminin n'est pas vraiment développé en France "C'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de femmes sur le vélo. L'esprit d'équipe me manque. Être vue à Nîmes c'est bien mais plus haut c'est dur. Je sais que le niveau entre les DN (Divisions Nationales) et le circuit continental est différent mais je sais qu'il est possible d'y arriver". Alors elle a fait des tests pour savoir si elle était au niveau et les valeurs parlent d'elles même "Je sais que j'ai le niveau, mes valeurs le prouvent mais aujourd'hui mon souci est que les effectifs pour la saison à venir sont complets. Mais je ne veux pas lâcher, il y a eu des contacts avec des équipes, j'ai le mental pour y arriver, il ne manque que l'expérience". En attendant, elle va réenfourcher son vélo et continuer à accumuler les kilomètres en se tenant prête...
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