BOUILLARGUES MET FIN A L'HÉMORRAGIE
Après quatre défaites consécutives, Bouillargues a mis fin, avec la manière, à la mauvaise série dans laquelle le club gardois était empêtré. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la gardienne Mallaury Pavillard, avec ses 15 arrêts, n'est pas étrangère à cette victoire 23-19. Après un quart d'heure où les normandes ont montré des choses intéressantes, les Bouillarguaises sont passées devant et n'ont plus lâché la tête du match. Si le match était serré jusqu'à quelques minutes de la mi-temps, les havraises dejouaient en fin de première période. Melissa Trifounovic trouvait le poteau et Lila Pakel, future recrue Bouillarguaise, ratait complètement un 7m. Les locales regagnaient les vestiaires avec deux buts d'avance. Dès le retour des vestiaires, le show Pavillard commençait. La gardienne écœurait les attaquantes normandes en multipliant les arrêts de grande classe. Et vu qu'Enola Grollier avait la main chaude, l'écart montait à 19-10.
Pavillard en mode mur, la future Bouillarguaise Pakel met fin à 15 minutes Havraise sans but...
Après 15 minutes sans marquer, Pakel marquait enfin. Marina Pantic, la gardienne havraise et ancienne du HBC Nîmes, faisait elle aussi un match de bonne facture avec 13 arrêts et permettait à son équipe d'atténuer la défaite. Delphine Cendré, qui pouvait se permettre de faire tourner son effectif avec l'entrée de Maëva Reynet, était soulagée et satisfaite avec la fin de cette mauvaise passe " On a retrouvé une équipe avec des valeurs, avec une vraie envie collective, notamment sur ce début de seconde période. Mallaury a sorti un match de fou car notre défense a joué le jeu. Ça fait plaisir car on bat notre premier statut VAP de la saison et on le fait avec la manière. C'est bien, maintenant, on veut enchaîner et remonter au classement". Du côté de Stephane Pellan, l'entraîneur du Havre, le discours etait forcément tout autre "Ce premier quart d'heure de la seconde mi-temps, c'est à l'image de notre saison. On est capable du meilleur, comme du pire. Là, on a vu le pire…C'est long 15 minutes sans marquer et pourtant on a essayé des choses…C'est dommage car on a fait un premier quart d'heure intéressant. Mais on les laisse passer devant et on fait la course derrière. On manque d'agressivité et on est en échec au tir. Il faut arrêter de tirer dans le déplacement de la gardienne. En face, c'est Mallaury (Pavillard), c'est pas comme si on ne la connaissait pas. Après, excusez-moi l'expression, on perd trop de balles à la con. Après la belle victoire face à Clermont, on est retombé dans nos travers".
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