"CES DEUX TITRES DE CHAMPIONNE DE FRANCE JUNIORS ME DONNENT DE LA CONFIANCE POUR LA SUITE DE MA CARRIERE"

Après une entrée en matière réussie face à Emeline Gout, Lucie Mobarek a éprouvé quelques difficultés en 8e de finale face à Margaux Richard et en quart, dans un match forcément teinté d'émotion face à Léana Hochart, sa partenaire de double avec qui elle allait être titré. Le plus dur était surement fait avec la victoire lors de ce quart de finale car la demi finale et la finale n'étaient que formalité pour la plus nordiste, elle est originaire de Maubeuge, des pongistes nîmoises. Un premier titre en simple alors que pour la troisième fois, elle s'imposait en double avec Léana Hochart, après deux titres avec Charlotte Lutz... Ça fait deux exploits en un!!!

JS30: Double championne de France junior et 3e titre consécutif en double. Est-ce que 10 jours après, tu te rends compte de ton exploit ?

Lucie Mobarek: Oui oui, je l’ai bien savouré. Mais, c’est juste une étape pour moi. Ça fait plaisir et c’est cool. Je suis double championne de France et je suis très contente. En double, j’avais l’habitude. C’était la première fois depuis que je joue en simple. Ça me donne de la confiance pour la suite de ma carrière.

JS30: Ça n’a pas été facile pour le coup?

LM: Oui, surtout en huitième et en quarts. En huitième, il a fallu que je me mette vraiment dedans pour aller chercher cette victoire. En quart, je joue Léana que je n’avais jamais battu et qui est ma partenaire de double pour ces championnats. Mais en quart de finale d'un championnat de France, il n’y a plus de copine (Rires). Et puis, aussi, j’ai beaucoup joué, le samedi on a fait du premier tour aux quart en simple et en double, ce qui représente six matches et en plus il faisait très chaud. Dimanche les demi-finales et finale, ça fait quatre matches mais après moi plus je joue et mieux je joue.

JS30: Au moment où tu gagnes le deuxième titre, qu’est-ce qu'il se passe dans ta tête ?

LM: J’étais contente. Je gagne le double et ça faisait déjà deux fois que je l’avais gagné. Donc c’était bien de le faire une troisième fois. Mais c’était qu’une étape avant le simple. Sur le moment, je n’ai pas réfléchi à ça, j’ai gagné c’est tout. Finalement j’étais plus stressée avant le match qu’au moment où je gagne. 

JS30: Il y a une saison à finir, une saison qui n’est pas facile avec l’Alliance Nîmes Montpellier. On t’a souvent vu sur le banc cette saison. Comment est-ce que tu le vis ?

Lucie Mobarek: Ce n’était pas facile. En plus il y a des matchs ou je n’étais pas là. Ce n’est jamais facile de voir les copines partir jouer un match sans vous mais j’ai joué le jeu car je pense que faire la gueule, ça n’aurait pas aidé l'équipe. Et puis ce n’est pas dans mon tempérament. 

JS30: Maintenant, il faut aller chercher ce maintien avec l’Alliance?

LM: Oui c’est ça, il le faut. C’est important pour le club. Ça fait cinq ans d’affilée qu’on passe par les playdowns pour se sauver. À un moment donné, il va falloir que ça change.

JS30: Avec toi la saison prochaine ?

LM: Je ne sais pas encore de quoi sera fait mon avenir.




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