"C'EST LE DEBUT D'UN REVE...JE VAIS TRAVAILLER POUR QUE CA DURE LE PLUS LONGTEMPS"

A 23 ans, Marnie Valette, la capitaine de l'équipe N1 des Neptunes de Nantes a décidé de donner un nouvel élan à sa jeune carrière. Cette jeune montpelliéraine, passée par Frontignan et Jacou, a grandi dans le Handball dans le Gard. D'abord au pôle espoirs puis a la fin de l'aventure HBCN, elle a pris la direction de Bouillargues ou elle a passé trois belles années. Très attachée à son sud, "ça me manque Nîmes" me déclare t-elle, elle se décide à partir loin. Direction Nantes et son équipe professionnelle. Dans le sillage du groupe pro, elle franchi des palliers, devient LA capitaine de l'équipe. Un travail qui lui oubre les portes d'un...premier contrat pro, loin de Nantes puis qu'elle rejoindra la saison prochaine un club ambitieux de D2*...

JS30: Après trois ans, tu as annoncé ton départ de Nantes ? C’est une belle page de ta carrière qui se tourne ?

Marnie Valette: Oui, une très belle. A Nantes, je me suis régalée. J’ai connu des choses que je ne connaissais pas, notamment de s'entraîner avec le groupe pro. J’ai fait de la muscu, du spé...des choses dont je n'avais pas l'habitude. A Nantes, il y a un staff beaucoup plus structuré que tout ce que j’avais connu jusqu'à la. Les Neptunes, c’est un club avec des moyens, qui se développe. En plus, on m’a donné beaucoup de responsabilités. Mais aujourd’hui, je voulais un nouveau challenge. C’est une belle page qui se tourne et j’en suis très contente. 

JS30: Que garderas-tu de Nantes ?

MV: Ça m’a beaucoup appris. Déjà côté handball où j’ai franchi un véritable cap et côté humain, je suis partie loin de chez moi. Quand je suis partie, il y a eu le Covid. Je ne faisais que des entraînements et j’ai eu la chance de bien vivre cela, car je pouvais m’entraîner avec le groupe pro. Ça m’a grandi de partir loin de mon sud et ça m’a ouvert les portes du monde professionnel. J’ai appris à découvrir tout cela et j’ai travaillé pour. Je retiens que des bonnes choses et finalement...le sud ne pas ne m’a pas tant manqué que cela. Et puis, à Nantes, il y avait la mer (rires) . 

Crédit photo :Arnaud Masson Photographie 

JS30: Elle a changé la Marnie qui partait de Bouillargues à peine 20 ans ?

MV: Franchement oui, j’ai changé. À Bouillargues, quand je suis parti j’avais 19 ans et j’étais un bébé. Je jouais dans l’ombre de Mouna (Chebbah) qui jouait au même poste que moi. Aujourd’hui j’ai pris de l’assurance. Quand tu joues, tu progresse beaucoup plus vite. J’aurais pu rester à Nantes dans ce petit confort qui était bien sympa mais j’ai eu envie d’un autre challenge. Et aujourd’hui, je n’ai pas peur de l’affronter. 

JS30: Tu as été la capitaine de l’équipe réserve de Nantes, ce sont des responsabilités qui t’ont fait du bien ?

MV: Oui quand je suis arrivée à Nantes, j’étais la plus vieille de l’équipe alors qu’à Bouillargues, j’étais la plus jeune. De suite, l’entraîneur m’a donné le brassard et j’ai adoré ça. Les filles m’ont écouté et respecté. C’est un truc que j’aime bien, manager, parler avec les autres. J’étais très heureuse des responsabilités que l’on m’a donné. 

JS30: Maintenant il y a un premier contrat pro qui t’attend. Tu vis cela comment ?

MV: Je pense que j’ai encore du mal à y croire. C’est le début d’un rêve. C’est la récompense de tous les sacrifices que j’ai fait, ça commence à payer. Je ne sais pas combien de temps cela va durer, mais je vais travailler pour que ça dure le plus longtemps possible. Mon objectif va être de m’intégrer dans un nouveau club et dans un nouveau projet sportif, je vais vouloir prendre mes marques et grimper les échelons les uns après les autres. 

Crédit photo : Guillaume Choplin

* Le club n'a pas encore annoncé son recrutement donc j'attendrais l'officialisation pour le nommer.

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