"JE SUIS UN PEU NOSTALGIQUE DE PARTIR DE NÎMES...J'AI HATE DE DÉCOUVRIR SARREBOURG ET LA PROLIGUE"

Avant de repartir passer un mois et demi dans sa Réunion natale et après avoir fini son déménagement, Clément Esparon a accepté de se livrer sur son départ de l'USAM. Le jeune arrière gauche, arrivé dans le Gard en 2020, va donc rejoindre la Moselle et sa colonie USAM (Dylan Grandjean et Quentin Pugliese) qui a perdu Aurélien Padolus qui rejoindra Guillaume Saurina à Pontault-Combault. 

JS30: Donc ce sera Sarrebourg pour ton premier contrat pro ?

Clément Esparon: Oui et je suis super content. Ça va me permettre de découvrir la Proligue. J’ai hâte d’être dans cette division et de faire une bonne saison.

JS30: Tu vas rejoindre la communauté USAM du club mosellan avec notamment Dylan Grandjean et Quentin Pugliese?

CE: Oui, ça fait plaisir. Il y a aussi deux réunionnais que je ne connais pas encore. C’est cool de retrouver des gens de chez moi et de Nîmes. Ce sera un plus pour mon intégration. J’ai eu d’autres propositions mais celle-là était la plus claire. Le projet était intéressant et le club sort de sa meilleure saison.

JS30: Qu’est-ce qu’on t’a dit, niveau jeu, pour te convaincre ?

CE: On m’a expliqué que j’allais jouer sur un poste de demi centre dans un premier temps. On m’a demandé de la percussions, du duel et du tir. Il va falloir aussi que je travaille défensive ment. Après on a pas parlé plus que ça du projet de jeu mais plus de la façon dont on allait me faire évoluer. 

JS30: L'USAM, ce n’était pas possible d'y rester ?

CE: Non, en fait, il n'y a pas eu de vraies discussions ces derniers mois. C’était pas possible, un point c’est tout. Je sais que mon agent a eu le club mais ce n’est pas allé plus loin. Il y a eu des choix de la direction. Le coach m’aimait bien, c’est un peu dommage. J’ai fait une belle saison. J’étais avec les pros depuis le milieu de la saison. J’ai l’impression d’avoir progressé. 

JS30: Que retiendras-tu de tes années USAM?

CE: C’était un peu la découverte. J'ai débarque de la Réunion il y a trois ans. Il y a eu le Covid. J’ai dû me débrouiller tout seul avec plutôt de la réussite. J’ai grandi ici. J’ai pris en expérience et en maturité, sur le terrain et en dehors. J’ai vraiment adoré être avec le groupe pro. C’était des moments géniaux A Nîmes, j’ai rencontré des bons potes. Pour tout te dire, je suis un peu nostalgique de partir de Nîmes.